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Les espaces verts en ville

9 mars 2014

Bibliographie

La France trop bétonnée in " Le Parisien"

Les espaces verts réduiraient la mortalité dans les villes in " Journal de l'association pour la mise en oeuvre du développement durable et de l'agenda 21".

La nature au premier plan de la ville désirable: quand la nature fait vendre in " Document internet du site Metropolitique.eu "

Quand la nature ne suffit pas à rendre la ville désirable: l'exemple des grands ensembles in " Document internet du site Metropolitique.eu" 

Coût de la maintenance des espaces verts et comptabilité pour des espaces verts raisonnés in " Article du Pôle wallon de gestion différenciée " de Namur (Belgique)

 

 

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9 mars 2014

Sommaire

Problématique: Les espaces verts sont-ils l'avenir de la ville

Partie 1:

Certes les espaces verts sont l'avenir de la ville:

Document 1: La France trop bétonnée

Document 2: Les espaces verts réduiraient la mortalité dans les villes.

Document 3: La nature au premier plan de la ville désirable: quand la nature fait vendre.

Partie 2: 

Cependant:

Document 4: Quand la nature ne suffit pas à rendre la ville désirable, l'exemple des grands ensembles.

Document 5: Coût de la maintenance des espaces verts et comptabilité pour des espaces verts raisonnés.

9 mars 2014

Biographies des auteurs

Jean-François Guet: ancien élève de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts et de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, architecte et urbaniste.

 

Matthieu Carlier: journaliste au journal " The Huffington Post ".

 

Pôle wallon de gestion différenciée: association pour développer la gestion différenciée en Wallonie (Belgique).

 

 

8 mars 2014

Quand la nature ne suffit pas à rendre la ville désirable, l'exemple des grands ensembles.

Cependant: 

Le « grand ensemble » apparaît aujourd’hui comme un archétype de la ville repoussante. C’est loin d’être le seul et on peut ajouter les quartiers anciens dégradés ou les quartiers en mutation des proches banlieues. En France, on a perdu de vue que le concept de « grand ensemble » s’opposait alors violemment à celui, plus ancien, de « cité-jardin ». La contestation par Le Corbusier du concept d’Howard est pour partie l’expression de l’opposition féroce entre progressistes et réactionnaires, entre espaces verts et jardins familiaux. Dès lors, à densité équivalente, le parti de la « cité radieuse » est le négatif de celui d’une cité-jardin : un immeuble d’habitat collectif posé sur ses pilotis, au milieu d’un parc public, son « écrin de verdure ».

Ce concept sera décliné sous bien des formes dans les projets de grands ensembles, dont il faut souligner que la densité restera faible et comparable à celle d’un lotissement, laissant aux espaces verts la moitié au moins des surfaces. Dans tous ces projets, le bâti est organisé autour de l’espace vert traité à l’anglaise – pelouses, massifs et boisements composés de telle sorte qu’ils semblent avoir pré-existé à l’urbanisme, à l’état naturel donc. L’espace vert pouvait être fragmenté, comme les Grandes Terres de Lods et Honegger, à Marly-le-Roi, ou d’un seul tenant comme pour les Courtillières d’Aillaud à Pantin. Le parti de « la ville dans la nature – la nature dans la ville » du quartier du Lac à Bordeaux proposé par Arsène-Henry a été rendu à l’encre verte !

Cependant, dans la réalité quotidienne de ces quartiers, l’espace vert, c’est ce qui reste après le bâti et les voiries : un immense délaissé, mal délimité, qui coûte toujours trop cher à entretenir. Tellement délaissé que la nature y a repris ses droits au bénéfice de la biodiversité. On ne s’étonnera guère que ces espaces verts n’aient jamais conféré une image positive à ces quartiers. L’abondance d’espaces verts ne suffit donc pas à rendre la ville désirable.

Résumé: Jean-François Guet traite de l'insuffisance des espaces verts pour rendre une  ville agréable. Il illustre ses propos par des exemples pris dans les décennies passées et dans des grands ensembles emblématiques tels que les Grandes Terres de Lods et Honegger et les Courtillières D'aillaud à Pantin. Il décrit les difficultés d'entretien de ses espaces verts en raison de leur coût et de leur délimitation, ce qui entraîne une détérioration de leur image et un bien-fondé discutable.

 

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Source: Document internet, site "metropolitique eu", publié le 14/09/2011

Auteur: Jean-François Guet

Adresse de l'article: http://www.metropolitiques.eu/Ville-desirable-ou-ville-durable.html

 

8 mars 2014

Côut de la maintenance des espaces verts et comptabilité pour des espaces verts raisonnés.

tableau gestion différenciée

 

Les communes, confrontées à l'augmentation de la demande sociale en espaces verts, sont amenées à optimiser leurs investissements pour éviter qu'ils ne pèsent trop sur les dépenses communales. Cette demande, de plus en plus marquée, exige des espaces verts en quantité et de qualité. Les citadins veulent plus de nature en ville, une nature de proximité, répondant à la diversité des usages, accessibles à tous. On ne peut imaginer répondre à ces besoins croissants sans réfléchir sur les investissements à réaliser, et l'optimisation des moyens, qu'ils soient financiers, matériels ou humains, sans quoi le budget alloué aux espaces verts gonflerait énormément. Et ceci n'est pas envisageable pour les communes, qui doivent donc trouver les moyens de satisfaire la demande citoyenne sans pour autant faire exploser leurs dépenses. La gestion différenciée peut permettre d'y arriver car c'est une approche raisonnée de la gestion des espaces verts.

Exemple: En 1999, Bernard Delorme, le directeur des espaces verts de Thonon-les-Bains, a entamé toute une réflexion sur son travail afin de préparer au mieux la transition d’une gestion "classique" à "novatrice". Il a fait réaliser un diagnostic paysager sur tout le territoire et a mis en place une comptabilité analytique exhaustive de la gestion différenciée des espaces verts qui permet de tout répertorier et donc de mieux prévoir les coûts actuels ou futurs de l’embellissement de la ville par le végétal.

 

Résumé: Les communes veulent répondre à  l'attente de leurs administrés en matière d'espaces verts. Elles sont donc confrontées à des créations nouvelles et donc à des bubgets plus importants nécessitant des investissements et des moyens de maintenance accrus.

Source:  Site internet via google

Auteur: Pôle wallon de gestion différenciée

Adresse de l'article: http://www.gestiondifferenciee.be/

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8 mars 2014

Les espaces verts réduiraient la mortalité dans les villes.

centralParkNewYork

L’implantation d’espaces verts dans les villes est devenu un véritable sujet de santé publique.
En effet, les chercheurs de l’Office américain des forêts affirment que les les arbres permettraient de limiter considérablement la pollution aux particules fines, les causes d’inflammation pulmonaire, d’athérosclérose ou encore les problèmes cardiaques.

Cette étude, publiée dans la revue Environmental pollution, s’est réalisé à travers un calcul du taux de particules fines sur plusieurs grandes villes des Etats-Unis mais également le programme BenMAP mis en place par l’Agence américaine de protection environnementale, afin d’évaluer l’impact du changement de la qualité de l’air sur la santé des citadins.

New York et Atlanta sont en tête de la plus grosse diminution de particules fines calculée dans les villes américaines grâce notamment au fait qu’elles demeurent les villes qui disposent du plus grand nombre d’arbres. Il s’agit d’une réduction d’environ 64,5 tonnes par an pour Atlanta. Ce chiffre est important comparé par exemple à une ville beaucoup moins boisée, comme Syracuse, qui elle est à la tête d’une baisse annuelle de 4,7 tonnes.
La répercussion sur la mortalité est elle aussi étonnante. A Atlanta, les forêts urbaines ont permis de sauver 1 personne pour 365.000, contre 1 personne pour 1,35 million à San Francisco.

De plus, une étude plus ancienne a également affirmé que l’augmentation de la mortalité des arbres entraînait également celle des hommes. Voilà qui devrait nous inciter à prendre soin de nos parcs et forêts, surtout en milieu urbain où la population n’a de cesse d’augmenter.

 

Résumé: Des études scientifiques américaines ont montré dans une étude publiée récemment (2013) l'impact bénéfique des espaces verts sur la santé des habitants dans de grandes villes des Etats-Unis tels qu' Atlanta et New York. La végétation a permis notamment de diminuer la concentration des particules fines résultant  de la pollution. L'étude conclut que les forêts urbaines sont donc bénéfiques à la santé des citadins.

 Source: Journal de l'association pour la mise en oeuvre du développement durable et de l'agenda21, publié le 21/06/13

Auteur: Matthieu Carlier

Adresse de l'article: http://www.gaea21.org/wpg21/les-espaces-verts-reduiraient-la-mortalite-dans-les-villes/

3 février 2014

La France trop bétonnée

Certes les espaces verts sont l'avenir des villes:

france bétonnée

Tous les sept ans en France, l'équivalent de la surface d'un département est coulé… sous le béton. Des milliers d'hectares d'espaces verts et de terres agricoles disparaissent au profit de lotissements, de zones industrielles et commerciales, d'infrastructures routières. Alors que le gouvernement s'est engagé à construire 500000 nouveaux logements par an d'ici à 2017 dans le cadre de la loi Duflot, la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs (FNJFC) et l'Union des entreprises pour la protection des jardins (UPJ) ont interpellé la ministre (écologiste) du Logement, craignant que la nature ne soit la grande perdante de cette urbanisation accélérée.

Au lendemain de la guerre, la France comptait 900000 jardins familiaux et il n'y en a plus aujourd'hui que 150000, souligne Hervé Bonnavaud, président de la FNJFC. Les meilleures terres agricoles et maraîchères sont aujourd'hui bétonnées. 

On peut comprendre qu'il faille des logements mais la densification des villes ne doit pas se faire au prix des espaces verts urbains, qui doivent être protégés, ajoute Christophe Juif, président de l'UPJ. Les deux institutions proposent de créer dans les documents d'urbanisme des communes des zones urbaines vertes qui soient « définitivement protégées et inaliénables ».

Supprimer les poumons verts des villes, c'est toucher à la qualité de vie des habitants, insiste Hervé Bonnavaud. Cette soif de béton s'est accrue, selon France Nature Environnement (FNE), à partir des années 1970. « On a encouragé les Français à s'installer loin des villes, et il a fallu créer des routes, des commerces, des réseaux d'eau, d'électricité. Les zones urbanisées se sont étalées comme des taches d'huile en grignotant les espaces naturels forestiers et les anciennes ceintures agricoles et maraîchères, déplore le porte-parole de FNE, Benoît Hartmann. Il n'est pas question de mettre la France sous cloche mais, en jouant ainsi les prédateurs de la nature, on tue la biodiversité et toutes les ressources qu'elle nous apporte. » Pour mettre un terme à cet étalement urbain sans fin, FNE suggère au gouvernement de réhabiliter, réquisitionner les logements vides, reconstruire les villes sur elles-mêmes et de compenser systématiquement les atteintes à la nature. « Lorsqu'on consomme 10 ha d'espaces verts pour construire une crèche, un hôpital ou des logements, il faudrait renaturaliser 10 ha de friches », suggère Benoît Hartmann.

Pointée du doigt, la ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot, affirme que « la lutte contre l'artificialisation des espaces agricoles et naturels est une priorité du gouvernement ». Dans le cadre de son projet de loi Urbanisme et logement, elle présentera plusieurs mesures  visant à « construire plus là où sont les besoins sans artificialiser davantage à la périphérie des villes ». Echaudées par le projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes, qui prévoit l'artificialisation de 1650 ha de terres agricoles dans le bocage nantais, les associations écologistes l'attendent au tournant.

 

Résumé: L'explosion de la construction immobilière depuis la dernière guerre a conduit à détruire beaucoup d'espaces naturels sans se préoccuper de l'équilibre de la nature, des éco-système etc... De nouvelles dispositions gouvernementales actuelles, visent à mieux protéger l'environnement tout en satisfaisant la demande croissante de logements notamment à caractère social.

Source: Presse quotidienne "Le Parisien", publié le 01/06/13

Auteur: Journaliste anonyme du Parisien

Adresse de l'article: http://www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/la-france-trop-betonnee-01-06-2013-2855393.php

 

3 février 2014

La nature au premier plan de la ville désirable: quand la nature fait vendre.

Ainsi, l’image d’un projet d’opération d’aménagement est portée par des vues d’ensemble qui expriment le parti retenu par l’urbaniste. Habilement dessinées par des spécialistes, ces vues ont un objectif déterminant : séduire ! Il s’agit de séduire les édiles et les membres du jury s’il y a concours ; les acteurs de la ville directement concernés ou non : riverains, promoteurs et constructeurs, habitants et électeurs, et évidemment les futurs acheteurs des produits immobiliers proposés. On sait que les comportements d’achat sont dictés par la sphère des émotions. Objectif séduction : l’îlot, le quartier et la ville doivent impérativement être désirables ! À l’examen des rendus des projets d’éco-quartiers primés dans le cadre de l’appel à projet organisé par le ministère de l’Écologie [1], les vues d’ensemble proposées par les candidats respectent scrupuleusement ce qui ressemble fort à une règle de l’art : au premier plan, des arbres et de la pelouse, parfois une pièce d’eau, et, bien entendu, des gens heureux avec une prime à la figure de la mère épanouie accompagnée de ses jeunes enfants. Au loin, des indications de bâti qui ne permettent pas, même aux professionnels, de lire le parti d’aménagement retenu. La végétation, en masquant le projet et ses imperfections, invite à la rêverie bucolique à la façon d’une toile de Watteau. Supercheries ? Peut-être, mais est-il possible d’échapper aux règles de la publicité dès lors que ce sont des planches et des images qui portent le projet ? Bien hypocrite alors celui qui ironise devant des rendus de projets urbains conçus comme des affiches ! La ville désirable, c’est soleil, verdure et jolies mamans d’abord ! Mais n’est-ce pas oublier que la nature en ville peut aussi donner ou ôter de la valeur à des biens immobiliers et fonciers ?

ville durable

Résumé: Les programmes immobiliers et les propositions faites par les promoteurs tiennent compte actuelllement de l'image positive des espaces verts dans l'organigramme des nouvelles cités ou des nouveaux quartiers.  Les espaces verts sont diversifiés pour répondre le mieux possible à l'attente des futurs résidents.

Source: Document internet, site "metropolitique", publié le 14/09/2011

Auteur: Jean-François Guet

Adresse de l'article: http://www.metropolitiques.eu/Ville-desirable-ou-ville-durable.html

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